Pour Hesna Cailliau, « toute religion transmet une culture qui conduit à une certaine vision du monde, une manière de penser et un mode de relations sociales. »
Chaque personne est influencée par ses traditions. Elles sont profondément enracinées dans le psychisme humain et dans la mémoire collective. Aucune culture ne peut prétendre à l’universel sans ouvrir la voie à l’impérialisme, voire au totalitarisme.
Il n’y a pas de paix possible entre les peuples sans connaissance réciproque ; le mépris et la peur de l’étranger sont toujours liés à l’ignorance. Le défi actuel consiste à accepter de repenser les choses différemment. Quand un peuple connaît les traditions d’un autre peuple (ce qui est perçu comme un signe de respect), le dialogue et la rencontre s’en trouvent facilités.
Croyants ou athées, nous sommes modelés par nos traditions beaucoup plus que nous ne le pensons.
Religion et culture sont indissociables : toute religion transmet une culture c’est à dire un ensemble de valeurs qui induit une vision du monde, une manière de penser et un mode de relations sociales et professionnelles.
La croyance en l’universalité de ses valeurs est une forme de naïveté inefficace en affaires et politiquement dangereuse car c’est la voie ouverte à des conflits sans fin.
Il ne saurait y avoir de culture universelle ne serait-ce par la diversité des langues qui elles-mêmes façonnent la pensée.
Hesna Caillau a décrit et illustré les fondamentaux des trois religions et leur impact sur les points suivants :
la conception de l’existence
la place de l’individu dans la société et l’entreprise
sa manière de penser et d’agir
la conception du temps et de l’efficacité managériale
le travail et l’argent
Conclusion : désormais on ne peut plus penser le monde sans confronter des traditions diffférentes. L’élargissement de notre champ de valeurs est la plus belle aventure qui nous soit offerte.