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Surgissement d’un nouveau monde

JPEGMarc Luyckx Ghisi aime préciser qu’il a eu trois vies. Il a d’abord étudié les mathématiques, la philosophie et la théologie pour finalement revêtir la soutane... jusqu’à son mariage.
Il a ensuite évolué aux côtés de Jacques Delors, alors Président de la Commission Européenne à Bruxelles, au sein de la fameuse « Cellule de Prospective », pendant dix ans. Il contribue désormais à la création de nouvelles structures d’enseignement, élément clé du changement qu’il prédit.
Auteur, il décrit un changement de société rapide et profond dans son livre « Surgissement d’un nouveau monde : valeurs, vision, économie, politique tout change ». Il esquisse les contours d’un nouveau modèle économique axé sur la connaissance, le capital immatériel, les réseaux, le partage…

En prônant uniquement des valeurs rationnelles et matérielles, la modernité a désenchanté le monde. Pourtant, chez un grand nombre de personnes, des valeurs de base sont en train de ressurgir en silence. Selon les statistiques, 20% des européens, soit 100 millions de personnes, commencent à se soucier de l’environnement, souhaitent travailler sans devenir esclave, s’épanouir, etc. Dans ce groupe 66% sont des femmes. Une dimension spirituelle perdue se réveille. C’est ce que j’appelle le ré-enchantement. La Société de la connaissance n’est plus une société matérialiste. Ce n’est pas pour autant une société spirituelle mais l’équation de base n’est plus la même. C’est un autre niveau de conversation, un niveau non matériel.

Lorsque nous sommes passés de l’agriculture à l’industrie, l’outil de production a changé. Au lieu de travailler dans les champs, l’homme a commencé à travailler à l’usine. En entrant dans la Société de la connaissance, l’homme ne travaille plus à l’usine, il travaille n’importe où. L’outil de production n’est plus la machine mais le cerveau humain. L’homme applique de la connaissance à de la connaissance pour créer de la nouvelle connaissance.
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Dans le business, les pionniers sont des sociétés telles que IBM, Cisco, Google, etc. qui pratiquent la knowledge economy, et prônent donc la créativité, et le fonctionnement en réseau. IBM a compris qu’elle ne fera plus de profit grâce à ses brevets mais via le partage de connaissance, d’où son option pour l’ « Open Source approach ». Dans les écoles de commerce, il n’y pas encore beaucoup de cours sur le sujet. A l’INSEAD, un ou deux, tout au plus. Les universités sont encore à 90 % dans l’approche industrielle/moderne.

C’est au cours de la journée du 8 décembre que nous avons eu le plus grand plaisir d’ écouter et d’échanger avec Marc Luyckx Ghisi, en prenant conscience des outils essentiels dont nous disposons pour créer ensemble une nouvelle société.

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